Étudiants, comment construire aujourd’hui votre e-reputation de demain ?

par | 19 Juin 2017

Le contrôle de l’e-reputation est déterminant au niveau professionnel. Cet article s’adresse en particulier aux étudiants, en s’intéressant à leur spécificité et à leur vision du monde, mais les informations et conseils qu’il donne seront utiles aussi à toute personne soucieuse de sa réputation sur internet.

Le contrôle de l’e-reputation concerne les étudiants… et les autres !

Étudiants, n’ayant pas encore intégré la vie active, vous pouvez être tentés de remettre à plus tard le contrôle de votre e-reputation. Nous allons voir qu’il est au contraire nécessaire de vous en préoccuper au plus vite.

Si vous êtes sur le point d’arriver sur le marché du travail, il y a des chances que vous soyez né après 1995. Vous faites donc partie de ce que les sociologues appellent la « génération Z ». Vous êtes probablement parfaitement à l’aise avec les médias. Vous avez grandi immergés dans le numérique, que vous utilisez quotidiennement depuis votre plus jeune âge. Facebook, Instagram, Snapchat font partie intégrante de votre univers. Pour vous, il n’y a pas peut-être pas de séparation nette entre votre activité en ligne et votre vie de tous les jours. Cette séparation vous semble peut-être même totalement inutile ou artificielle.

Même si l’utilisation des réseaux sociaux, d’internet, du numérique, du multimédia vous semblent a priori évidentes, je vous invite à poursuivre attentivement la lecture de cet article.

Qu’est-ce que l’e-reputation ?

Votre e-reputation, ou web-réputation, ou cyber-réputation, ou réputation numérique, c’est ce qu’on dit de vous sur internet, ce qu’on arrive à savoir sur vous et l’impression qui se dégage à travers les opinions exprimées.

Ces contenus sont de deux types :

  • Ceux que vous avez publiés vous-même : site web personnel, articles de blog, commentaires sur des forums, partages sur les réseaux sociaux…
  • Ceux qui ont été publiés par d’autres personnes sur divers sites et médias

L’analyse de l’e-réputation d’une personne ou d’une entreprise est une opération délicate qui doit être intégrée dans la veille stratégique. La mesure de l’e-reputation est difficile parce qu’elle prend en compte ce qui est dit ou montré, mais également le contexte et la popularité des pages web sur lesquels ces contenus sont diffusés.

Le contrôle de l’e-reputation nécessite une intelligence objective et subjective ainsi qu’une sensibilité humaine.

Le contrôle de l’e-reputation commence par une phase d’audit et une stratégie de surveillance

1.    Gougueulisez-vous !

Dites-vous bien que c’est la première chose que votre futur employeur potentiel fera après avoir vu votre CV, alors autant vous y préparer en vérifiant vous-même, avant l’entretien, ce qu’on dit de vous sur Google.

Tapez votre nom dans Google. Faites une recherche dans les différents onglets (« Tous », « Images », « Vidéos »…). Scrutez les résultats au moins sur cinq pages.

Relevez les contenus éventuels à votre désavantage, c’est-à-dire ce que vous préfèreriez que votre futur employeur ne voie pas. Nous verrons comment traiter les contenus web préjudiciables dans un autre article qui sera publié prochainement sur le blog.

Répétez cette opération tous les deux ou trois mois.

2.    Recevez des alertes quand on parle de vous sur internet

L’outil Google « Ma présence sur le web » vous permet de recevoir des alertes (périodiques ou en temps réel) lorsque du contenu susceptible de vous intéresser (en l’occurrence, vous) est publié sur le Web.

Ultra simple à utiliser, cet outil d’alerte vous permet de contrôler ce que l’on dit de vous et d’agir rapidement si vous relevez un contenu qui pourrait vous porter préjudice.

Rappelons que l’ancienneté est un facteur de bon référencement. Alors plus vous agissez tôt sur un contenu indésirable, plus vous limitez les dégâts.

3.    Contrôlez les réseaux sociaux

Configurez avec grande attention les paramètres de confidentialité et de contrôle de la vie privée sur Facebook et sur les autres réseaux sociaux. Dans Facebook, prenez aussi le temps de bien ajuster les paramètres d’identification et de journal.

Vous ne devriez autoriser aucune publication qui parle de vous sans l’avoir vous-même contrôlée et approuvée au préalable.

Les paramètres de confidentialité de Facebook sont à vérifier périodiquement car ils sont susceptibles d’être modifiés automatiquement à votre insu lorsque les conditions d’utilisation de Facebook évoluent. Cela vaut pour les autres réseaux sociaux.

4.    Surveillez-vous vous-même !

Même si c’est un pléonasme et que cela peut sembler évident : surveillez-vous vous-même !

Sans tomber dans la parano, vous devez être conscient qu’à un certain niveau, tout ce que vous publiez sur internet est public, donc susceptible d’être vu, sans que vous le sachiez.

Sur le principe, la vie privée est protégée jusqu’à un certain point. En pratique, il ne faut pas se faire trop d’illusions.

A partir de maintenant, réfléchissez à deux fois avant de diffuser textes, images ou vidéos sur internet, en particulier sur les réseaux sociaux. Il vaut mieux limiter votre audience que de voir un contenu sensible échapper complètement à votre contrôle.

Faites le grand ménage sur internet !

A suivre : Comment supprimer des informations de Google pour préserver votre e-reputation ?

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Note sur la psychologie de la génération Z, à l’attention des enseignants et des formateurs (et des étudiants, bien sûr…)

On dit que la génération Z aurait « un rapport décomplexé à l’erreur » et se montrerait volontiers utopiste, n’hésitant pas à remettre en cause le management et l’autorité sous toutes ses formes. Ces individus seraient aussi curieux, exigeants, attentifs aux relations, désireux de cultiver un réseau plutôt « horizontal », par affinité avec leurs pairs.  Plus lucides que leurs aînés ne pourraient le croire, la connaissance les intéresse mais elle peut s’acquérir sur des canaux divers. Leur capacité de remise en question est un atout.[1]

Ce profil psychologique doit inciter les enseignants et autres acteurs pédagogiques à développer des stratégies de conseil spécifiques, en s’appuyant sur des modèles pédagogiques structurants et adaptatifs qui prennent activement en compte la psychologie individuelle. Ils gagneront à développer une approche pédagogique sensible, implicante et disruptive pour faire passer leur message.

Des programmes de formation adaptés aux différentes filières et à la psychologie des nouvelles générations donneront aux futurs diplômés des atouts supplémentaires pour réussir leur intégration professionnelle et s’épanouir dans tous les domaines.

L’acquisition d’une solide culture digitale, à la fois théorique et pratique, basée sur la capacité de discernement et déjouant l’illusion d’une connaissance déjà totalement acquise (celle-ci pouvant être superficielle et confuse sur des points critiques au niveau professionnel), reste un enjeu incontournable de la formation initiale comme de la formation professionnelle.

[1] Références sur la génération Z : Wikipédia. Voir aussi l’article très complet sur cette page.

Écoles supérieures, avez-vous intégré le web marketing dans vos programmes d'études ?

Vos futurs diplômés auront besoin de comprendre et de savoir utiliser les outils du web marketing pour construire leur parcours professionnel.

Formatrice expérimentée en formation initiale et continue, je peux construire pour vos étudiants un programme d’enseignement personnalisé en web marketing prenant en compte la spécificité de vos filières d’études.

 

Web Marketing

Le web marketing (ou webmarketing) désigne l’ensemble des outils et stratégies « publicitaires » utilisées sur internet, qu’il s’agisse de marketing direct ou d’actions de communication visant à développer le réseau professionnel.

Il inclut notamment :

  • le référencement naturel (SEO)
  • le référencement payant (SEM, SEA, SMA…)
  • les outils de mesure d’audience (dont Google Analytics)
  • la veille stratégique et concurrentielle (dont le contrôle de l’e-reputation)
  • l’e-mailing (newsletter)
  • les liens d’affiliation
  • etc.

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